La radio Caraïbes, la plus vieille radio de Port-au-Prince.

13 février est marqué journée mondiale de la radio, ce n’est pas une date tirée au sort, c’est également un hommage à la première émission de radio des Nations Unies.

Le 94.5 FM est la fréquence de la radio la plus écoutée en Haïti, ce n’est autre que la radio Caraïbes; la radio du peuple, où tout un chacun, sans distinction aucune, peut prendre la parole. Chokarella dans l’optique de saluer l’ancienneté et la notoriété de la Caraïbes, a rencontré l’animateur vedette de cette station de radio, « Bregard Anderson », qui dans un élan de fierté, a partagé l’histoire de cette entreprise réussie, vieille de 74 ans. S’enorgueillissant de l’excellent travail de la « Grande Dame Caraïbes », en commençant par sa genèse jusqu’à ce jour, le passionné du micro ne tarit pas d’éloges. Des moments forts, il y en a plein, sur notre demande, il a mis les mots sur au moins deux.

Éduquer, former, distraire, les trois verbes qui définissent la mission de la radio dans le monde. Selon Bregard, la longue liste d’émissions diverses du 94.5 FM atteste de la conformité de l’équipe de la radio à
cette mission, ce qui fait leur différence sur la bande FM. Elle forme, informe sans négliger la distraction des auditeurs. Le 13 février est pour lui une date plus qu’importante, c’est un signe d’encouragement et d’honneur à l’endroit des professionnels dans le secteur. Un jour pour engager la réflexion sur la redéfinition de ce média en Haïti, visiblement très mal structuré.

La radiodiffusion n’est pas stagnante, elle évolue au rythme du temps et ses exigences ne cessent de croître. La Caraïbes exige le meilleur de ses employés, dirait-on les meilleurs sont chez elle. Bregard Anderson croit qu’il est sine qua non d’avoir un programme aussi varié qu’instructif, c’est d’ailleurs ce à quoi on peut identifier la radio Caraïbes dont il est aussi directeur de programmation. Ce média transversal qu’est la radio joue son rôle dans l’éducation d’une
société. Les contenus apportés ne peuvent être taillés sur un patron médiocre. L’animateur dévoué demande aux jeunes qui voudraient s’inscrire dans ce domaine, de ne pas s’y mettre sans l’animation de la passion. Selon lui, cette dernière s’avère être l’un des éléments fondamentaux pour faire la route, tout en encourageant la formation continue et la créativité.

Reedley Jean-Baptiste

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