Le site historique Bois Caïman est inscrit au au registre des lieux d’histoire et de mémoire liés à l’esclavage et à la traite de l’UNESCO, a appris Chocarella via un communiqué de la délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO.
En effet, lors de la célébration du 30ème anniversaire du programme de l’UNESCO des routes des personnes mises en esclavage, la représentation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO a annoncé l’inscription de Bois Caïman au réseau mondial de l’UNESCO.
Le site Bois Caïman, où s’est déroulée la cérémonie de vodou ayant conduit au soulèvement des esclaves le 22 août 1791, est le premier site haïtien à rejoindre ce registre mondial.
« En tant que symbole de résistance et de quête d’autodétermination, Bois Caïman reste un jalon incontournable dans l’histoire de la Révolution haïtienne et la formation de l’État haïtien », a déclaré la délégation permanente d’Haïti auprès de l’UNESCO dans un communiqué que nous avons consulté.
Cette initiative vise à valoriser le patrimoine national et à célébrer la mémoire collective pour l’année 2023-2024, a indiqué la délégation permanente d’Haïti dans son communiqué.
L’inscription du site Bois Caïman au réseau mondial de l’UNESCO « renforce son rôle en tant que catalyseur d’un dialogue global sur l’histoire de l’esclavage et la lutte pour la liberté », explique la représentation haïtienne auprès de l’UNESCO.
Rappelons que le site Bois Caïman est un symbole de résistance contre l’esclavage. La cérémonie de Bois Caïman, l’un des plus grands congrès des Noirs, a posé les jalons pour l’indépendance haïtienne, déclarée le 1er janvier 1804.
Par Wilner Bossou