Sept mois après sa dernière production, L-Won revient sur la scène musicale avec « Mwen geri », un titre sorti le 9 septembre 2025. Le chanteur, de son vrai nom Lozier Wondieph, avait annoncé cette sortie dès le 8 août sur ses plateformes numériques.
Produit, mixé et masterisé par Perfectbeat, le morceau d’une durée de 2 minutes 10 secondes a rapidement trouvé un écho auprès de ses auditeurs et a déjà généré plus de 50 mille vues sur YouTube. Il s’inscrit dans une démarche personnelle où la thématique centrale est la reconstruction après une relation toxique.
À la veille de la parution, l’artiste avait confirmé la date de manière concise en écrivant : « Demen, afè nou ap nan men nou », dans une publication en ligne le 8 septembre. Le single a été accompagné d’un vidéoclip de 2 minutes et 11 secondes.
À travers « Mwen geri », L-Won met en récit un processus de libération. Il y décrit une forme de guérison après les mauvais traitements vécus dans une relation. Selon ses paroles, ce détachement constitue la clé de son équilibre.
« Kounya m geri, Gras Bondye mwen beni ». Ces mots traduisent une expérience personnelle marquée par la foi et la force reçue de Dieu. L’artiste présente ainsi une rupture claire avec un passé chargé de blessures affectives.
Dans un autre passage, il confie : « Lanmou m pou ou mouri, dèyèw m sispann kouri ». Ces paroles témoignent d’un sentiment désormais éteint et d’un apaisement recherché après une période d’instabilité émotionnelle. Le détachement devient, selon lui, une condition essentielle pour préserver sa paix intérieure.
Les épreuves traversées apparaissent également dans ses mots : « A tout mwen te diw kèm fèk kriye, A tout mwen te di w kè m fèk pliye ». L-Won y rappelle des moments de fragilité, tout en soulignant sa volonté de ne plus replonger dans ce cycle.
La réception de « Mwen geri » montre la fidélité de son public. Dès sa mise en ligne, le morceau a largement circulé, confirmant l’attention constante portée à ses productions. Ce retour, attendu depuis plusieurs mois, s’inscrit dans une continuité où l’artiste affirme peu à peu son identité musicale.
Par Ann-Olguetty Loodjenny Dieuve © Chokarella