Marckinson Pierre est photographe professionnel et travaille avec le groupe Le Nouvelliste depuis 2019. Il a fait ses débuts à partir d’une simple envie d’explorer ce domaine. Et dès lors, c’est devenu une passion, voire une vocation qui a charpenté sa vie et sur laquelle repose son avenir. Entre déception, succès et perspectives d’avenir, il se confie à Chokarella.
Parfois, les plus belles histoires naissent d’un hasard, voire d’un accident même. Et parmi ces histoires, il y a celle entre Pierre Mackinson et la photographie. Pour ce dernier, photographe au quotidien Le Nouvelliste depuis 2019, la rencontre avec la photographie n’était ni planifiée ni préméditée. Il se destinait plutôt à une carrière en électromécanique, étant étudiant au Canado Technique.
Mais d’une plaisanterie sur son envie d’apprendre à photographier avec un ami qui possédait déjà un appareil. Il allait avoir son baptême de feu lors d’une soirée qui s’est mal déroulée. Loin l’idée de lui décourager, il s’est senti plutôt motivé à maitriser cet appareil mythique.
De retour chez lui, il se plonge dans des tutoriels YouTube.
« Je regardais des tutoriels sur YouTube, et petit à petit, j’ai progressé, timidement. C’est comme ça que la passion est née. », a-t-il confié.
Les premiers obstacles et déceptions sont déjà là. Pas d’appareil personnel, pas de soutien parental, mais une détermination à toute épreuve.
« Au début, c’était très compliqué », se souvient-il.
Le manque de matériel lui vaut même une grosse déception : un rendez-vous avec un client important tombe à l’eau quand son ami, censé lui prêter un appareil, ne se présente pas. Le client doute alors de son sérieux. Mais Marckinson encaisse le coup et avance.
« Un jour, j’avais rendez-vous avec un client important. J’attendais un ami qui devait m’apporter un appareil. Il n’est jamais venu. Le client a cru que je n’étais pas sérieux… J’étais vraiment mal. » se rappelle-t-il.
Mais heureusement pour MarcTime, de son pseudo professionnel, après la pluie vient le beau temps. Et Le véritable tournant survient avec ses débuts à Ticket Magazine. Ce premier succès valide son choix de carrière et confirme que la photographie n’est plus seulement une passion, mais une vocation.
« Mes débuts à Ticket Magazine. C’était un moment fort. J’ai senti que j’étais sur la bonne voie. », se réjouit-il.
Aujourd’hui Marckinson Pierre, qui s’est fait appeler MarcTime, car il est toujours à l’heure pour ses rendez-vous, vit par et pour la photographie. Entre passion et vocation, il trouve la motivation nécessaire pour rester motive peu importe les aléas.
« La photographie représente tout pour moi. Quoi qu’il arrive, je vais continuer. Je ne me vois pas faire autre chose », affirme-t-il.
Il se voit d’ailleurs parmi les photographes les plus réussis de sa génération pour les dix prochaines années.
« Dans cinq ou dix ans, je me vois parmi les photographes les plus réussis de ma génération. » soutient-il.
Et à ceux qui rêvent de se lancer, il livre un conseil simple, mais précieux :
« Soyez sûrs que c’est vraiment ce que vous voulez faire. Et surtout, apprenez beaucoup de vos aînés. » conseille-t-il.
Par Michelet Joseph © Chokarella