Le long-métrage « July 7 : Who Killed the President of Haiti ? » sera projeté dans plusieurs cinémas au Canada à compter du 7 juillet 2025. L’annonce a été faite le 17 juin sur le compte Instagram officiel de la production, confirmant l’arrivée du film dans le circuit de distribution canadien, près de deux mois après sa sortie aux États-Unis, le 16 mai dernier.
Cette sortie coïncide avec l’anniversaire de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, survenu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021. Le film, réalisé par Robenson Lauvince, prend la forme d’un thriller politique et s’inspire de faits réels pour interroger les circonstances et les enjeux entourant cet événement qui a marqué l’histoire récente d’Haïti.
Dans une vidéo promotionnelle diffusée à l’occasion de cette annonce, des membres de l’équipe présentent le film en ces termes : « Le film July 7 au Canada débarque enfin dans le box office canadien dès le 7 juillet. Des larmes, des frissons, de l’authenticité… tout ça dans un seul film. » Le même message invite les spectateurs à « vivre une expérience exceptionnelle ».
Le récit suit le personnage de Shedeline, une étudiante haïtienne résidant à New York, qui décide de retourner dans son pays pour réaliser une enquête universitaire sur la mort du chef de l’État. Son investigation la conduit à découvrir des informations sensibles sur la situation politique nationale, les tensions sociales et les influences extérieures. Ce rôle est confié à Raquel Pélissier, aux côtés de Jimmy Jean-Louis, qui interprète l’un des personnages centraux de l’histoire.
Le scénario, coécrit notamment par l’écrivain Gary Victor, rassemble à l’écran Fresnel Larosilière, Paul Henry Athis, Caelle Jean-Baptiste et le jeune chanteur Jean Garmel Buteau, qui campe Jovenel Moïse dans ses jeunes années. Le film retrace ainsi le parcours de l’ancien président, de son enfance à sa carrière politique, jusqu’aux circonstances de son assassinat.
Produit par Clearshot Entertainment, en partenariat avec Aldea Studio et distribué par GVN Releasing, le film a été réalisé avec un budget estimé à dix millions de dollars. Il figure parmi les productions haïtiennes ayant bénéficié d’une large diffusion sur le plan international.
Par Ann-Olguetty Loodjenny Dieuve © Chokarella